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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 00:30

La 4G (H.M N° 64)

 

Nouvelles technologies, nouveaux téléphones, la 4G, ça n'est pas que de la 3G boostée, la preuve avec des débits ébourrifants dépassant les 60 Mb! Alors, pouvez-vous vraiment espérer mieux votre téléphone que de votre ligne ADSL? Comment ça marche et comment s'équiper?

 

3G,3.5G,3.75G, 3.9G,4G...

Aprés la 3G, est apparue la 3G+ aussi appelée 3.5G reposant principalement une mise à jour logicielles des réseaux, tandis que les terminaux ont rapidement été compatibles, autorisant des débits jusqu'à 14 Mbit/s (1,75 Mo/s). De son côté, la 3G++, aussi appelée 3.75G (H+ chez Orange et Bouygues, 3G Dual carrier chez SFR), mise sur une modulation de phase, autrement dit un codage un peu différent, ce qui permet d'atteindre 21,1 Mbit/s (2,6 Mo/s).

En prime, cette 3G++ peut coupler deux cellules radio afin d'émettre et de recevoir sur edux porteuses, bénéficiant donc d'une bande passante doublée. Enfin le MIMO 2X2, c'est à dire l'utilisation de deux antennes parcellule radio à la fois sur l'émetteur et le récepteur, permet lui aussi de doubler les débits. Toutes ces améliorations ne sont pas nécessairement cumulées mais quand elles autorisent alors un débit maximal théorique de 84,4 Mbit/s (10,5 Mo/s). Cette 3G++ a été par la suite développée pour supporter jusqu'à huit cellules radio autorisant donc des débits de 337,6 Mbit/s (42,2 Mo/s). Mais en pratique, aucun constructeur ou opérateur ne s'y est risqué, tous préférant se focaliser sur la LTE. dans la pratique, la 3G s'arrête donc à 42,2 Mbit/s.

Du côté de la LTE, les débits annoncés dépendront dépendront des cinq catégories d'appareils définies, impliquant autant de débits types, variant de 10 à 300 Mbit/s en télechargement. Actuellement, on ne trouve que des terminaux de la catégorie 3 ou inférieure, plafonnant au mieux à 100 Mbit/s en download et 50 Mbit/s en upload (soit 12,5/7,25 Mo/s).Ne vous faîtes donc pas d'illusions quant aux opérateurs qui annonceraient de la LTE plus rapide : même si leurs réseau sont compatibles, vous ne bénéficierez pas de tels débits sans le terminal adéquat.

 

 

 

 

 

 

En SC-FDMA, plusieurs symboles (sortes de paquets) sont émis sur la même porteuse, tandis qu'ils sont partis sur pleuiseurs porteuses en OFDMA.

3G À LTE

Alors que la LTE n'est qu'une évolution de la 3G,elle parvient pourtant à augmenter drastiquement la bande passante disponible. Tout se joue, en effet, sur le mode de transmission. La 3G sous toutes ses formes actuelles utilise un codage CDMA (Code division Multiple Access) qui transmet plusieurs canaux de communication sur la même fréquence porteuse. il faut donc coder chaque canal afin qu'il puisse être distingué des autres canaux.Or, ce codage demande une puissance de calcul relativement conséquente, ce qui augmente le coût des modems.En outre, il induit une latence (pour l'étape de traduction) et l'utilisation d'une seule porteuse se révèle être une bride au débit maximum.

A l'inverse, la LTE utilise un codage dit OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access) qui répartit un signal de communication sur un grand nombre de fréquences porteuses. Cela pose évidemment le problème de décodage et du tri des porteuses, mais celles-ci sont justement orthogonales, ce qui signifie qu'elles n'interféreront pas entre elles. Pour ce faire, leurs fréquences doivent  simplement être suffisamment éloignées les unes des autres. Cette orthogonalité permet notamment d'assurer un débit optimal même dans des  zones au relief défavorable (typiquement en milieu urbain) induisant de nombreux échos ou déviations. En outre, cela simplifie les filtres nécessaires pour le décodage du signal, réduisant donc les coûts du matériel employé par la LTE. Ce codage OFDMA souffre tout de même d'un inconvénient : puisque la transmission des données se fait sur de nombreuses porteuses, il faut d'autant plus d'énergie pour toutes les décoder et pourvoir réassembler le signal. De ce fait, la consommation augmente par rapport aux modems CDMA de la 3G. L'OFDMA demande aussi une puissance conséquente pour émettre un signal, puisqu'il faut émettre de nombreuses porteuses, sans oublier d'implémenter les codes d'identification. Tout cela ne pose pas de problème pour une antenne relais qui n'a guère de contraintes de puissance, mais ce n'est guère envisageable pour un appareil mobile. Aussi, la LTE utilise un autre type de codage pour l'émission: le SC-FDMA (Single Carrier-FDMA ou FDMA à porteuse unique). Cette technique reprend un fonctionnement similaire à l'OFDMA, mais en se contentant d'une seule porteuse. Les données sont agrégées, ce qui rajoute une étape de précodage, mais réduit drastiquement la puissance requise en émission. En conséquence, la latence est un peu moins bonne et les débits sont inférieurs.

 

ATTRIBUER LES NOUVELLES FRÉQUENCES

La LTE n'est pas compatible avec les réseaux précédents, il faut donc mettre en place une nouvelle infrastructure. Cela va donc de pair avec l'attribution d'une nouvelle bande de fréquences réservée à la LTE. 20 plages, s'étalant de 600 à 3800 MHZ.En Europe, la télévision analogique laisse sa place à la LTE dans la bande des 800 MHz, afin de permettre un développement rapide. Cette plage de fréquence permet, en effet, de minimiser le nombre d'antennes relais à installer, puisque les ondes à courte fréquence profitent d'une plus grande portée.

Une seconde bande de fréquences (plus haute) est attribuée à la LTE et servira au support de la 4G en agglomération. En France, c'est la bande des 2600 MHz qui a été attribuée, tout comme en Suisse, mais en belgique, c'est celle des 1800 MHz qui a été retenue. Dans d'autres pays, c'est parfois la bande des 2100 MHZ qui a été choisi, ou alors certains opérateurs n'exercent que sur cette bande mais pas leur concurrents. Bref, avec 20 bandes de fréquences disponibles et plusieurs opérateurs par pays, les combinaisons possibles sont très larges. C'est bien, sauf que les modems ne semblent pas (encore) capables d'accrocher toutes les fréquences. Un terminal acheté à l'étranger ne sera donc pas forcément compatible avec la bande de fréquences de l'opérateur ou du pays où vous souhaiterez l'utiliser. Pire, certains téléphones compatibles 4G sont vendus par des opérateurs disposant d'un réseau 4G, mais les deux sont incompatibles sans que ce ne soit clairement mentionné! Méfiance donc.

De ce fait, en France, la bande des 1800 MHz, jusque-là réservée à la 2G, pourra être réattribuée à la faveur du réseau LTE. Les opérateurs devront donc réduire leur spectre 2G pour faire de la place pour la 4G sur fréquences dont ils disposent. Une évolution qui risque de prendre du temps même si l' ARCEP ont accepté cette modification, il faudra attendre Octobre pour le lancement des réseaux 4G sur la bande 1800 MHz. En outre, les opérateurs ont très cher payé leur fréquences 4G 800 et 2600 MHz (1,15 millard d'euros pour Orange, 1,35 millard pour SFR, 911 millions pour Bouygues, Free s'étant contenté d'acheter quelques mégahertz dans la bande des 2,6 GHz pour 150 millions d'euros) et ils souhaiteront développer cette part de leur réseau avant de devoir rogner sur leur réseau 2G. ....

 

Plus la bande fréquence est large, plus les débits augmente !

Si les opérateurs se battent à coups de paquets de millions d'euros pour acheter les droits d'exploitation des fréquences attribués à la 4G, c'est que l'avantage est double. Afin d'atteindre les débits optimums en LTE, il est recommandé de ne pas dépasser 200 connectés par tranche de 5 MHz. Cela signifie donc que les 20 MHz que s'est octroyés Orange sur la bande 2600 MHz en France permettront à l'opérateur de cumuler 800 connectés par antenne relais, sans devoir rogner sur les débits de ses abonnés. Bien sûr, il s'agit du cas où l'on vise les 300 Mbit/s par utilisateur, si ce n'est pas le cas, on peut héberger plus d'abonnés sur une même antenne relais, de sorte que le coût en infrastructures est moindre : au lieu de devoir installer 125 relais dans un ville moyenne, on pourra se contenter d'une quarantaine et tous les habitants pourraient avoir accès à de la 4G à 100 Mb/s...Et il s'agit ici du cas de figure où tous les abonnés ont souscrit chez le même opérateur et bénéficient tous d'un forfait 4G. Dans les faits, la population potentielle est bien plus clairsemée.

Mais outre la qualité de service, il s'agit aussi de maximiser la bande passante disponible. Avec 15 MHz, Free Mobile ne pourra par exemple, pas prétendre atteindre les 300 Mbit/s de la LTE et ce, quel que soit le nombre de connectés.

Il faut cela dit rester cohérent : si la LTE promet 300 MBit/s, c'est en utilisant un dispositif MIMO 4x4, soit quatre antennes tant sur le relais que sur smartphone ou la tablette. Et bien que ce cas de figure ne soit pas impossible, il faudra plus probablement tabler sur des dispositifs 2X2 dans un futur proche, limitant à environ 150 Mbit/s (18,75 Mo/s) les débits maximum théoriques sur nos appareils mobile.

 

Une répartition plus souple en fréquences.

Cette notion d'agrégation des bandes de fréquences implique un autre avantage de la LTE: la modularité. En effet, la LTE nécessite des bandes de fréquences de 1,4 à 20 MHz pour fonctionner, mais ces bandes de fréquences de 1,4 à 20 MHz pour fonctionner, mais ces bandes sont modifiables à la volée (tout du moins, c'est une modification n'impliquant une intervention lourde du côté opérateur ou utilisateur).Par exemple, si SFR détient les fréquences entre 2500 et 2515 MHz (pour la bande des 2600 MHz), les relais pourront émettre entre 2500 et 2501,4 MHz dans un premier temps. Avec la demande croissante, l'opérateur pourra passer à une bande de 2500 à 2505 MHz. Et au bout de quelques années, lorsqu'une grande partie de la population sera couverte et demandeuse, SFR pourra utiliser toute sa bande passante, le tout sans avoir jamais modifié ses réseaux déployés à la première heure.

 

Volte: pour cumuler appels vocaux et transfert de données.

La LTE fonctionne par l'envoi de paquets à la manière d'une connexion ADSL. De ce fait, il faut recourir aux réseaux précédents (GSM, 2G, ou 3G) pour les communications basiques (appel vocal, SMS, MMS). Plusieurs solutions s'offrent donc pour cumuler ces anciens réseaux (capables de transférer les appels vocaux, SMS) et la 4G (données).La plus directe consiste à implémenter un modem LTE. c'est ce dernier qui sera actif par défaut et lorsqu'une communication est sur le point de se produire, c'est le modem GSM/2G/3G qui prend le pas... privant alors le téléphone de connexion haut débit.Cette solution appelée CSFB (Circuit switched fallback) présente un temps de latence relativement élevé, correspondant au changement de réseau, mais c'est pour l'instant la seule solution retenue car elle ne requiert aucune modification des infrastructures et permet de déployer la 4G telle qu'elle actuellement. L'activation des deux modems en permanence, encore appelée SVLTE (simoultaneous Voice and LTE), n'est guère envisageable pour des raisons d'autonomie sur nos petits appareils mobiles. la dernière solution s'avère être celle poussée par un maximum d'acteurs, mais elle n'est pas encore disponible. La voLTE (Voice over LTE) reprend le même principe que la voIP de nos box à la maison, permettant de passer un appel vocal en simultané avec l'utilisation du haut débit mobile. Cela permettra non seulement des appels vocaux de meilleure qualité mais aussi, à terme, de se passer totalement des anciens réseaux. Il restera bien sûr des abonnés qui ne seront pas passés à la 4G, mais les fréquences des anciens réseaux pourront peu à peu être réutilisées pour cette dernière.Sauf que la VoLTE implique des modifications de l'infrastructure au niveau de l'opérateur, ce qui prendra un certains temps.

Ce système pourrait aussi mener à la fin de la facturation à la minute, puisqu'il s'agirait d'un infime par de la bande passante de la bande passante offerte par la LTE et non plus de l'utilisation d'un canal de communication pendant un temps donné...Mais quel opérateur laissera filer ces juteux profits pour bousculer la concurrence ?

 

Débits constatés et fair Use.

Peut-on vraiment compter les débits annoncés de 100 Mb/s? Comme souvent, les transmissions radio sont soumises à de nombeux impondérables: les intempéries, les surfaces réfléchissantes, les intèférences en tout genre...Mais la LTE devrait sensiblement changer le comportement des terminaux éloignés de l'antenne relais, de sorte que les débits fluctueront beaucoup moins. Il n'est donc pas rare d'observer des débits de plus de 70 Mbit/s en pratique, alors que les démonstrations des opérateurs un peu partout dans le monde ont souvent permis aux heureux élus de dépasser les 90 Mbit/s sur Speedtest. Dans la pratique, on constate des débits variant souvent entre 25 et 50 Mbit/s.

Certes, on est bien loin des 100 Mbit/s prévus, mais il faut garder en tête que l'on parle ici de débits courants dépassant les 3 Mo/s sur un smartphone... soit plus ou moins les débits offert ????? par la fibre à laquelle bien des foyers aimeraient être éligibles (votre serviteur y compris). Or, on ne consomme pas les données de la même façon sur un smartphone et sur un PC: l'un sert à communiquer (mais même la visioconférence n'est pas si exigeante), tandis que l'autre sert par exemple à télécharger de trés gros fichiers ou à regarder des Blu ray en streaming. Alors même si la 4G, n'est pas encore véritablement 4G, nous avons déjà de quoi faire.

Ces débits affolants posent un autre problème: le fair use.Sous ce terme, se cache la quantité de données que votre opérateur vous donne le droit d'utiliser.Vous savez, ces fameux forfaits illimités limités à quelques gigaoctets de transfert? En général, en 3G, les petits forfaits sont limités à 500 Mo par mois, tandis que les plus gros grimpent autour de de 5Go.Avec la 4G, ces 5 Go peuvent partir en 30 min. ! Et même s'il est peu probable que vous utilisiez votre connexion 4G à son maximum plus de quelque minutes par mois, il n'en reste pas moins que cette bande passante poussera sans aucun doute à abuser des services gourmands: streaming vidéo et visioconférence H.D en tête.En France comme en Belgique, les opérateurs sont pingres: le fair use ne change pas et on se retrouve avec des offres 4G qui ne dépassent pas les 6 Go mensuels.Au Luxembourg, en revanche, on trouve des forfaits 4G avec un fair use de 30 Go par mois...

 

Quel surcoût par rapport à la 3G ?

A prestations équivalentes, il faut en général compter 5 à 10 euros suppélementaires pour les forfaits 3G. Dans l'absolu, ce n'est pas énorme, mais sur 1 an, il est question de 60 à 120 euros tout de même.De plus, cette règle n'est valable que sur certains forfaits, puisque la 4G est réservée à des forfaits plutôt costauds. Alors que Free Mobile et Bouygues Télecom n'ont encore rien dévoilé de leurs futures offres, le forfait le moins cher d'Orange coûtera 45euros/mois sans mobile ou 56 euros/mois avec. Une promotion est même disponible actuellement permettant d'économiser 10 euros/mois la première annéee.En outre, vous bénéficierez de 3 Go de fair use, ainsi que des appels, SMS et MMS illimités en France Métropolitaine.Quatre autre forfaits sont disponibles dans la branche Origami Jet mais ils sont tous plus cher.Attention tout de même, il s'agit de forfaits initialement 3G++ (ou H++ comme l'appelle Orange, soit 42 Mbit/s) qui seront compatibles avec le réseau 4G lorque celui-ci sera déployé dans le courant du mois.Chez SFR, le ticket d'entrée débute à 30 Euros/mois pour le carré 2Go. il s'agit du même genre de forfait 3G++ illimitée (appel, SMS et MMS en France Métropolitaine) qui est compatible 4G, mais le fair use passe ici à 2Go. Trois autres forfaits sont disponibles et apportent notamment plus de fair use (jusqu'à 6Go) et les appels illimités sur les fixes à l'international.

En Belgique, seul Belgacom propose actuellement de la 4G au grand public via trois offres.Pour 20 €/mois supplémentaires, votre forfait actuel devient compatible 4G et vous gagnez aussi 2Go de fair use.Sinon, le forfait Smart 75 (75€/mois) permet les appels et SMS illimités, ainsi que 5Go de fair use.Sinon, les utilisateurs de cartes prépayés pourront bénéficier de la 4G aussi, à condition de recharger à hauteur de 20 € tous les mois. Ils obtiendront alors un accés 4G, 2Go de fair use, 2000 SMS et 80 minutes d'appel.L'autre opérateur (Mobistar) n'a pas encore dévoilé ses forfaits, son réseau 4G étant encore en phase de test.

 

Dans tout les cas, notez que vous ne pourrez bénéficier d'un couverture 4G que dans certaines villes du pays pour l'instant. Tous les opérateurs promettent d'éteindre considérablement leur réseau d'ici la fin de l'année, mais ces promesses devront attendre d'être vérifiées. En l'absence de couverture 4G, vous retomberez donc dans l'ancien réseau 3G, plus lent mais autorisant quand même des transferts de données.

 

QUEL TERMINAL 4G ?

Pour acheter un terminal 4G, il ne faut absolument pas se fier au terme 4G. En effet, comme nous l'avons vu plus tôt, la 4G peut faire référence au Wimax ou à la 3G++. Il faut chercher des appareils compatibles LTE et vérifier quelle bandes de fréquences sont supportés. Il y a en tout 20 bandes de fréquences possibles pour la LTE, chaque pays ayant opté pour sa ou ses propores bandes (voir tableau). par exemple, l'iphone 5 est compatbile LTE sur les bandes 4 et 17 ou 1,3,5,13,25 (il y a deux appareils distincts). En France, on utilise les bandes 20 (800 MHz) et 7 (2600 MHz), de sorte que l'iphone 5 n'est pas compatible. mais si la bande 3 (1800MHz) était réattribuable pour la 4G, cela règlerait les problèmes de cet Iphone. Le Galaxy S lll de Samsung est compatible (sur la version GT-I905) avec les bandes 7 et 20, de sorte qu'il peut fonctionner en France et dans tous les pays utilisant les mêmes bandes. Les Nokia Lumia 920 et 820 sont, eux, compatibles avec la LTE 800, 900, 1800,2100 et 2600 MHz. Autremant dit, ils pourront opérer dans toute l'Europe et dans une grande majorité de pays équipés de 4G. En ce qui concerne l'implémentation hardware du modem LTE, il y a deux approches possibles.

Soit le fondeur su Soc retenu propose une version intégrant un modem LTE, soit ce n'est pas le cas et il faut faire appel à un modem externe. Bien sûr, qui dit modem externe dit composants additionnels qu'il faut réussir à caser sur le microPCB d'un smartphone. Mais ça ne semble pas être une vraie problématique, c'est même parfois préférable pour décliner plus facilement une gamme : au lieu d'être obligé de choisir parmi les quelques Soc (y compris un petit d'entrée de gamme ou, au contraire, le dernier-né tellement puissant qu'il n'y a pas la place d'y caser un modem LTE) et proposer deux appareils distincts, l'un avec les composants additionnels et le modem, l'autre sans. Le vrai challenge d'intégration des antennes et des amplificateurs. Quelle que soit la façon dont est implémenté le modem LTE, il faudra rajouter ces composants quelque part dans le smartphone, en plus de tout l'appareillage 2G/3G qui reste indispensable. Mais tous ces appareils sont compatible LTE catégorie 3, ils sont donc limités à 100 Mb/s. Pour ceux qui veulent bénéficier de 150 Mb/s, il faut attendre les premiers appareils certifiés LTE catégorie 4. Huawei a justement  présenté le premier smartphone compatible équipé d'un modem maison. De son côté, Broadcom continue de peaufiner son propre modem  cat 4 (le BCM21892) et celui-ci sera sans doute utilisé sur les prochains terminaux haut de gamme, en attendant que des SoC soient en mesure de supporter la LTE cat 4 nativment. Ce sera justment le cas des Snapdragon 800 chez Qualcomm, des puces qui devrait trouver place dans des smartphones ou tablettes d'ici l'été. Enfin, concernant la consommation, il semblerait qu' à dispositif équivalent, la 4G ne soit guère plus gourmande. Concrètment, cela signifie qu'un smartphone LTE MIMO  2x2 ne consommera pas plus qu'un autre 3G MIMO 2x2. Ce sont , en effet, les antennes et les amplificateurs qui consomment le plus, loin devant les modems. En revanche, tant que l'on doit cumuler les réseaux 2G/3G et 4G, cela implique de nombreux changements de modem et donc de cellule ( le dispositif d'émission placé sur les antennes relais).

Or, cette opération qui ne dure pourtant que quelques secondes est assez énergivore. Pas au point de vider votre vider votre batterie en quelques heures, mais on constate que les utilisateurs qui basculent souvent de surf 4G  à appels vocaux souffrent d'une autonomie légèrement moindre. Mais n'oublions pas qu'avec la même autonomie (et donc la même autonomie (et donc la même durée de téléchargement), la 4G aura permis de stocker deux à dix fois plus d'informations. Et lorsque le téléchargement est fini, les communications  sont réduites au minimum vital, de sorte que dans la plupart des cas, l'autonomie n'est guère affectée par le support LTE. Gardons aussi en tête que la LTE est implémentée en priorité sur les terminaux haut de gamme... ceux qui ont les plus gros processeurs, les plus grands écrans et les plus de fonctions annexes, et donc ceux qui ont le plus de difficultés à garder une autonomie correcte sans prendre trop d'embonpoint.

LTE Andvanced: Du gigabit sans fil !

La LTE n'étant pas véritablement une technologie 4G, c'est la LTE Advanced qui méritera complètement cette appellation. En autorisant l'agrégation de bandes de fréquences de 100 MHz (au lieu de 20 MHz pour la LTE), les débits pourront atteindre jusqu'à 1 Gb/s (125 Mo/s, autant que de l'Ethernet  Gigabit) pour un terminal stationnaire et au moins 100 Mb/s pour les terminaux en mouvement à grande vitesse (train en déplacement à 300 km/h ou plus notamment).

Cette nouvelle LTE ajoutera donc trois catégories supplémentaires d'appareils, en plus des cinq déjà existantes en LTE. Les débits maximums seront logiquement atteints par des appareils cat 8, mais ceux-ci devront recourir au MIMO 8x8, soit huit antennes de chaque côté du signal (sur l'émetteur comme sur le récepteur). Autant dire que ça ne paraît guère possible dans des smartphones.En revanche, pour reprendre l'exemple d'un train à grande vitesse, il est très probable qu'un récepteur LTE Advanced cat 8 soit installé dans le train, après quoi le signal sera répété par différents points d'accès dans le train en LTE cat 3 ou 4. En outre, cette LTE Advanced sera rétrocompatible avec la LTE actuelle, de sorte que son implémentation pourra se faire en douceur, en réutilisant les infrastructures actuelles. En revanche il ne faut pas attendre les premiers pas de cette technologie avant 2014 ou 2015 au mieux.

 

OÙ EST PASSE le WIMAX?

Apparu en 2006 et supporté par des géants comme Intel ou Nokia, le Wimax semblait être le digne représentant de la 4G mobile.Hélas, la LTE est arrivée et a amelioré le WIMAX sur peu près tous les plans: des débits qui sont deux à trois fois supérieurs, l'intégration au sein des petits appareils qui est plus facile (diu fait de l'étroite parenté avec la 3G), sans oublier la connexion et l'identification auprès des antennes relais qui sont plus souples (un point capital pour un réseau mobile). de ce fait, la WIMAX semble désormais confiné à l'utilisation sédentaire.

Sa portée (plusieurs kilomètres) largement supérieure à celle du Wi-fi et ses débits suffisants pour supporter de l'ADSL (5 à 15 Mbit/s) en font un bon intermédiaire pour relier les foyers à internet, sans pour autant avoir besoin d'intervenir physiquement : un simple récepteur suffit. Il est aussi utilisé pour déployer des réseaux de communication d'urgence dans des zones sinistrées. En revanche, son utilisation en tant que réseau mobile est très limitée: on le retrouve dans certains pays comme la Corée du Sud, la Russie ou le Pakistan, mais on ne peut plus guère parler de standard. L'opérateur américain Sprint avait notamment été un des premiers à déployer un réseau mobile WIMAX en 2008, mais l'entreprise est depuis passée à la LTE.(HM64)

(Voir opérateur tango)

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Dossier : Que va nous apporter la 4G+ LTE-Advanced ? :Cliquez ici.

SFR allume son réseau 4G+ en commençant par Toulon: Cliquez ici.

4G : déjà plus de 6,5 millions de Français équipés: Cliquez ici.

La bande des 700 MHz (4G) attribuée aux opérateurs français en 2015: Cliquez ici.

Dossier 4G (Clubic): Cliquez ici.

Dossier 4G:Le futur de la téléphonie mobile en détail: Cliquez ici.

Dossier: Le déploiement de la 4G+ chez Orange-15.06.14: Cliquez ici.

 La bande des 700 MHz (4G) attribuée aux opérateurs français en 2015: Cliquez ici.

4G++, VoLTE : zoom sur la stratégie très haut débit mobile chez Bouygues Telecom: Cliquez ici.

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VoLTE : des appels via 4G améliorés, le point chez les 4 opérateurs(4.7.14):Cliquez ici.

Dossier 4G : le futur de la téléphonie mobile en détail(10.9.12):Cliquez ici.

4G : le point en 7 questions(29.9.13):Cliquez ici.

4G et 4G+ : le récapitulatif permanent des couvertures, 74% pour Orange: Cliquez ici.

Que signifient les lettres G, E, 3G, H+ et 4G sur vos smartphones ? : Cliquez ici.

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5G: Next Impact:Cliquez ici.

 

 

 

 

 

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